Littérature et sciences : tangentes, parallèles, sécantes et inégrales

  1. Parfait Bi Kacou Diandué 1
  2. Martine Renouprez 2
  1. 1 Université Félix Houphouët-Boigny
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    Université Félix Houphouët-Boigny

    Abiyán, Costa de Marfil

    ROR https://ror.org/03haqmz43

  2. 2 Universidad de Cádiz
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    Universidad de Cádiz

    Cádiz, España

    ROR https://ror.org/04mxxkb11

Editorial: Editions universitaires européennes

ISBN: 987-3-8416-6776-2

Año de publicación: 2017

Tipo: Libro

Resumen

L’objectif de cette étude, à visée hautement comparatiste, est de montrer la corrélation, d’abord, entre géométrie et littérature et enuite postuler que la géométrie est la profondeur systémique de toute création. En un mot tout est géométrique ou il y a de la géométrie dans tout acte de création littéraire. Le Protagoras l’avait insinué « L’homme est à la mesure de toute chose »; « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre » se trouvait, dit-on, gravé à l’entrée de l’Académie fondée à Athènes par Platon. L’on se trouve à l’intersection des sciences dans ce rapprochement des pôles du savoir, au coeur de la coïncidence possible entre le chiffre et la lettre. L’évaporation des frontières dans le regard de connexion des champs distincts de la connaissance autorise à poser le symbole comme lieu de liquéfaction des différences entre les sciences mais surtout comme origine et finalité de la genèse des savoirs et apothéose de la transmission. La géométrie comme la littérature est un jeu de projection pour une nécessité de construction. Elle est un besoin de faire sens par la mesure, le déplacement, le mouvement, le transfert et la translation.