Edificios y lugares de administración de la justicia en Marruecosdesde los orígenes islámicos (siglo V) hasta 1965

  1. El Ouazzani Chahdi, Houda
unter der Leitung von:
  1. Antonio José Albardonedo Freire Doktorvater/Doktormutter
  2. Pedro Cano Ávila Doktorvater/Doktormutter

Universität der Verteidigung: Universidad de Sevilla

Fecha de defensa: 15 von September von 2017

Gericht:
  1. María Arcas Campoy Präsident/in
  2. Juan Manuel Uruburu Colsa Sekretär/in
  3. Fernando Pérez Mulet Vocal
  4. Ángel Custodio López López Vocal
  5. Juan Clemente Rodríguez Estévez Vocal

Art: Dissertation

Teseo: 483333 DIALNET lock_openIdus editor

Zusammenfassung

Apres avoir terminé nos études en architecture, nous avons réfléchi sur une série de thèmes pour la recherche de doctorat, cette réflexion ayant abouti au choix du sujet de la recherche sur l’évolution du concept de la justice et ses lieux d’administration au Maroc et en terre d’Islam, depuis les origines préislamiques jusqu’à la première décennie de l’Independence qui coïncide avec l’année 1965. Les époques étudiées sont : l’époque préislamique en Arabie, lieu ou le Coran a été révélé au VIIème siècle a. J. C., l’époque de la révélation du Coran qui a exercé une grande influence sur la justice comme concept et aussi sur les lieux où cette activité a eu lieu durant la vie du Prophète, l’époque des quartes califes orthodoxes dits al khoulafae Arrachidoun, l’époque des califats omeyades e abbassides. Après les époques précitées, l’étude aborde l’aire géographique constituée par al-Andalous et al-Maghreb al-Aqsa, régions à caractéristiques géographiques et historiques communes, et qui ont été gouvernées par les mêmes dynasties pendant certaines périodes historiques (notamment les almoravides et les almohades). La seconde phase de l’étude correspond à l’époque du Protectorat français et espagnol au Maroc, cette phase correspond a la modernisation de l’institution juridique au Maroc, cette dernière a connu des mutations importantes: de l’ancienne institution religieuse, l’institution judicaire moderne s’est dotée de l’instrument du Droit moderne et de la première Constitution marocaine datant de 1962. Les espaces architecturaux étudiés sont la grande mosquée comme lieu de célébration des jugements, les médersas et les tribunaux laïques appelés Dar al-Adl; ainsi que l’espace judicaire de l’architecture palatine. Ces espaces ont comme caractéristique commune le fait d’appartenir à la catégorie des édifices publics construits par des fonds publics et par l’initiative du souverain. L’étude abordera aussi l’architecture judiciaire produite au Maroc pendant le Protectorat et aussi pendant les dix première années de l’indépendance du pays.